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Madagascar |
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REPOBLIKAN'I
MADAGASIKARA
TANINDRAZANA - FAHAFAHANA - FANDROSOANA |
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La République de Madagascar est un État insulaire, situé dans la partie
occidentale de l'océan Indien. Sa capitale est Antananarivo (Tananarive).
Le drapeau malgache a trois couleurs (rouge, blanc, vert) qui renvoient
toutes à un symbole. Le rouge symbolise la souveraineté, la force de l’Etat
malgache. Le blanc, lui, renvoie à la pureté de cœur et à la loyauté des
Malgaches alors que le vert est synonyme d’agriculture, de biodiversité
(l’Ile renferme des plantes et des essences qu’on ne retrouve nulle part
ailleurs), mais aussi d’espoir.
Madagascar, de son vrai nom malgache Madagasikara, fut séparé de l'Afrique
il y a 120 millions d'année. 4ème plus grande île au monde après le
Groenland, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Bornéo, Madagascar est une île
montagneuse. Elle se situe dans l'océan indien à l'est de l'Afrique, à 9 000
km de la France. Il faut 11 heures d'avion pour relier les 2 pays.
Madagascar à pour voisin l'Afrique (400 km, séparé par le canal du
Mozambique), les Comores au nord (300 km), les Seychelles au nord-est (930
km) et l'île de la Réunion à l'est (800 km). L'île est traversé par le
tropique du Capricorne aux environs de la ville de Tuléar (au sud).
Madagascar possède 5 000 km de côtes (avec de très belles plages) pour une
superficie de 592 000 km² soit la grandeur de la France et de la Belgique.
1600 km sépare le nord du sud et 600 de l'est à l'ouest dans sa plus grande
largeur.
A noter que malgré une pauvreté ambiante, les malgaches sont prévoyants et
honnêtes. * L’emblème du pays est composé d’un bœuf pour signifier
l’importance de cet animal pour les Malgaches, d’une rizière (le riz est
l’aliment national) de six petites barres représentant les six provinces du
pays, d’épis de blé et du "Ravenala Madagascarincia" ou arbre du voyageur
qu’on ne trouve qu’à Madagascar. Cet arbre du voyageur est également
l’emblème d’Air Madagascar. La devise du pays est "patrie, progrès, fierté".
Religion pratiquées à Madagascar, protestante réformée, catholique,
adventiste, orthodoxe, évangélique et l'islam.
Généralités et chiffres (Les données
statistiques remontent à 2005.)
Capitale : Antananarivo (Tananarive)
Population : 18 040 341 habitants.
0-14 ans: 44,8%; 15-64 ans:
52,1 %; + 65 ans: 3 %
On y dénombre 18 peuples appelés "Ethnies" qui sont avant tout des malagasy.
Superficie : 587 040 km²
Densité : 30 hab./km²
Frontières terrestres : 0 km
Littoral : 4 828 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 2876 m
Espérance de vie des hommes : 54,57 ans
Espérance de vie des femmes : 59,4 ans
Taux d'accroissement naturel : 3,03 %
Taux de natalité : 41,66 ‰
Taux de mortalité : 11,35 ‰
Taux de mortalité infantile : 76,83 ‰
Taux de fécondité : 5,7 enfants/femme
Taux de migration : 0 ‰
Indépendance : 26 juin 1960
Routes : 50 000 km (dont 5000 goudronnés)
Voies ferrées : 893 km
Voies navigables :
Nombre d'aéroports : 130 (dont 29 avec des pistes goudronnées).
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Présentation de
la Province d'Antsiranana |
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La province d'Antsiranana se trouve à l'extrême nord de la Grande île. Elle
comprend la région de SAVA (Sambava, Andapa, Vohemar, Antalaha) à l'Est et
celle de DIANA (Diego-Suarez, Ambilobé, Nosy-Bé, Ambanja) à l'Ouest.
Ses habitants occupent une superficie de 49.000 km2.
Baignée à l'Est par l'Océan Indien et à l'Ouest par le Canal du Mozambique,
elle est limitée par la province de Toamasina au Sud-est et celle de
Mahajanga au Sud-ouest.
La province d'Antsiranana est divisée en deux préfectures : Diego-Suarez et
Antalaha.
Ses sept sous-préfectures ou Fivondro-nampokontany, quant à elles,
comprennent : Antsiranana II, Ambilobe, Nosy-Be, Ambanja, Vohemar, Sambava
et Andapa.
Les sous-préfectures elles-mêmes sont divisées en communes rurales et
communes urbaines. A la base de ces structures décentralisées les fokontany
continuent à jouer des rôles prépondérants.La
deuxième plus grande baie du monde. Vous aussi, vous apprécierez
le charme de la capitale de la province DIANA, une ville
de près de 100.000 habitants au climat tropical mais
bien ventilée, qui s'endort au milieu de la journée mais
s'anime le matin et en fin d'après-midi, jusque tard
dans la nuit dans les bars et les discothèques.
Les sportifs et les amoureux de la nature seront
particulièrement comblés. Des activités nautiques et des
randonnées terrestres leur permettront d'accéder aux
sites exceptionnels de la région, que les seniors
pourront également découvrir en véhicules tous terrains.
Quels que soient votre âge et votre budget,
Diego-Suarez a tout ce qu'il faut pour vous séduire.
Vous ne regretterez pas votre visite et, comme les
marins, vous y reviendrez.
Pour un
séjour inoubliable, prévoyez environ 40 Euros par jour
et par personne (+ 15 Euros si vous êtes seul). Vous
pourrez néanmoins dépenser moitié moins si vous le
souhaitez, avec toutefois moins de confort et moins
d'activités touristiques.
Sachez aussi que les meilleures périodes pour visiter Diego-Suarez
sont de mars à juin et de septembre à novembre. Pendant la saison des
pluies, de décembre à février, il ne pleut pas beaucoup mais il fait chaud
et humide. En juillet et août, il y a beaucoup de vent et les activités
nautiques sont déconseillées.
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L’Activite Agricole |
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Compte tenu de la bonne
pluviométrie, des vastes plaines fertiles, des fleuves de Sambirano et de la
Mahavavy et des sols d'origine volcanique de Nosy-Be et de la montagne
d'Ambre, la zone Ouest de la Province possède une importante potentia1ité
agronomique. Cependant, seuls 150.423 hectares des sols sont mis en culture
en 1989, représentant 6 % de la superficie totale de cette zone (19.740
km2), légèrement supérieure à celle de la zone Antsiranana-Est et représente
51 % de l'ensemble des sols cultivés du Faritany d'Antsiranana.
Presque toutes les cultures tropicales et plusieurs cultures tempérées sont
favorablement pratiquées dans la zone. On y trouve les classes de
spéculation suivantes : les cultures vivrières (riz, manioc, mais), les
cultures de rente (café, cacao, poivre et vanille), les fruits et légumes et
les cultures industrielles (canne à sucre, arachides, tabac, coton,
anacardiers, etc.) |
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L’Élevage |
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L'élevage représente au niveau
d’Antsiranana-Ouest un secteur d'activité de production indissociable du
mode de vie en milieu rural. Le cheptel bovin avec environ 311.600 têtes
représente 3,1 % de l'effectif national : soit 76 bovins pour 100 habitants.
Le reste de la province compte 59 bovins pour 100 habitants, la moyenne
nationale étant de 80 bovidés pour 100 habitants.
A cause de la forte présence de la religion islamique dans la région à
partir de Zanzibar depuis le 12éme siècle, J'élevage porcin contrairement à
l'élevage caprin/ovin est peu développé : 3 porcs pour 100 habitants. A
cause du tourisme, ce rapport est plus élevé à Nosy-Be : 5 porcs pour 100
habitants. |
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La Pêche |
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La zone d'Antsiranana-Ouest a un potentiel de production halieutique
important, grâce à ses 450 km de côtes répartis sur les baies d'Ambaro et d'Ampasindava
et les îles de Nosy-Mitsio, Nosy-Faly et Nosy-Be. On estime à 33.200 ha la
zone de mangrove située dans les estuaires de la Mahavavy et Sambirano. Le
plateau continental, qui va jusqu'à 40 miles des cotes, est assez large. Et
la pêche continental qui se veut familiale et traditionnelle pour
l'autoconsommation se pratique surtout dans les fivondronana d'Ambilobe
(fleuve Mahavavy).
Les pêches se classent dans la Province en trois catégories :
traditionnelle, artisanale et industrielle.
Actuellement Antsiranana passe pour un lieu qui concentre des facilités
favorables à la production thonière. Dotée d'un escale technique, la ville
permet la réparation, facilite l'entretien par la SECREN, et pratique 1e
transbordement. La création de l'usine de conserverie "Pêche et Froid de
l'Océan Indien" sur place, avec son complexe frigorifique autorise la
transformation dont la fabrique de farine de poisson et le conditionnement. |
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Présentation de
la ville de Diego-Suarez |
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ANTSIRANANA,
anc. DIEGO-SUAREZ : Découvrez la baie d'exception d'Antsiranana :
Découvrir Antsiranana c'est se baigner dans ses eaux turquoises, se dorer au
soleil sur la plage, escalader la montagne d'Ambre, admirer les lémuriens en
liberté mais c'est également partir à la rencontre de sa population, de sa
culture, de son quotidien, de sa gastronomie et pourquoi pas de sa
géographie, de son Histoire.
Bref, tout ce qui fait sa particularité.
Considérée comme la 2ème plus belle et plus grande baie du monde, (après
celle de Rio de Janeiro) cette rade extraordinaire offre 156 km de côtes et
de nombreuses baies d'une beauté incomparable où se côtoient villages de
pêcheurs traditionnels, plages désertes et de merveilleux fonds sous-marins,
est un lieu de prédilection pour les marins, qui aiment y faire escale.
Bordée par des côtes idylliques, la région d'Antsiranana offre également un
important massif volcanique, la Montagne d'Ambre, recouverte de forêts
primaires abritant une flore luxuriante et une faune endémique surprenante.
Diego membre du club des plus belles baies du monde, est environné de quatre
baies qui s'ouvrent à l'ouest sur le canal du Mozambique, à l'est sur
l'océan Indien par un étroit chenal. Là où se porte le regard, le bleu
lumineux de la mer s'impose.
Le nord de Madagascar est un véritable paradis pour les amoureux de la
nature et des grands espaces. Diego Suarez, quatrième ville de Madagascar,
compte une centaine de milliers d'habitants. Ancienne garnison française,
les vestiges de cette époque révolue et donne à Diego un côté fantomatique.
Ville la plus cosmopolite de Madagascar, Diego Suarez possède deux atouts de
choix : l'immense diversité de sa région et son climat. La mer d'émeraude,
l'Ankarana, la montagne d'ambre, les stingy rouge, la montagne des français,
le village de pêcheurs de Ramena, sont autant de merveilles à découvrir
durant votre séjour.
Le marché de Diego est une curiosité locale, haut en couleur et en saveur,
vous y découvrirez la vie des Malagaches et leurs habitudes. la ville et sa
région sont une véritable mosaïque humaine, présentant une multitude
d'aspects historiques et culturels.
Pour les amoureux des sports mécaniques, les pistes du nord de Mada sont un
régal pour rouler en quad ou moto.
Vous aussi, vous apprécierez
le charme de la capitale de la province DIANA, au climat tropical mais
bien ventilée, qui s'endort au milieu de la journée mais
s'anime le matin et en fin d'après-midi, jusque tard
dans la nuit dans les bars et les discothèques.
Les sportifs et les amoureux de la nature seront
particulièrement comblés. Des activités nautiques et des
randonnées terrestres leur permettront d'accéder aux
sites exceptionnels de la région, que les seniors
pourront également découvrir en véhicules tous terrains.
Quels que soient votre âge et votre budget,
Diego-Suarez a tout ce qu'il faut pour vous séduire.
Vous ne regretterez pas votre visite et, comme les
marins, vous y reviendrez.
Pour un
séjour inoubliable, prévoyez environ 40 Euros par jour
et par personne (+ 15 Euros si vous êtes seul). Vous
pourrez néanmoins dépenser moitié moins si vous le
souhaitez, avec toutefois moins de confort et moins
d'activités touristiques.
Sachez aussi que les meilleures périodes pour visiter
Diego-Suarez sont de mars à juin et de septembre à
novembre. Pendant la saison des pluies, de décembre à
février, il ne pleut pas beaucoup mais il fait chaud et
humide. En juillet et août, il y a beaucoup de vent et
les activités nautiques sont déconseillées.
Antsiranana Ouest englobe la montagne d'Ambre, le massif de l'Ankara et d'Analamera,
la partie septentrionale du bassin du Boina, la presqu'île d'Ampasindava,
Nosy-Be et ses îles satellites.
Cette région couvre 19.741 km2 et se situe entre 12° et 14° de latitude sud
et 047° 08’ et 49° 06’ de longitude est.
La grande variété des sols et des types de climats explique la diversité de
la végétation et la pratique de presque toutes les cultures tropicales et de
nombreuses cultures tempérées.
Séparée de la zone d'Antsiranana Ouest par les massifs d'Analamera et du
Tsaratanana dans sa partie septentrionale et occidentale, la région
d'Antsiranana-est est plus isolée encore du côté méridional par les massifs
forestiers qui prolongent vers le Nord la presqu'île de Masoala et par
l'absence totale de liaison routière avec la province de Tamatave.
L'originalité de cette région vient non seulement de son climat
sub-équatorial, mais aussi de son statut de "capitale mondiale" de la
vanille : elle produit à elle seule les 2/3 de la production mondiale.
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ANTSIRANANA... OU DIEGO-SUAREZ POUR LES NOSTALGIQUES |
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Bout du chemin. Capitale de la région Nord à la pointe du continent
malgache. Devant : l'océan ; derrière : une région aux mille et une
facettes, de l'or vert de la vanille à l'aridité désolée de zones oubliées.
A Diego, l'atmosphère nonchalante d'une ville portuaire sise au cœur d'une
baie magnifique, qui n'est pas sans évoquer l'esprit de certaines planches
de Corto Maltese.Et là : l'Alliance Franco-Malgache. Une équipe
enthousiaste, bien décidée à ce que les choses bougent en permanence. Le
lieu : une halle historique, l'ancien Bazar Be, dont les fers ont l'âge de
ceux de la Tour Eiffel. (Si fait, un peu de respect... ) On y gagne en
charme, pas nécessairement en pragmatisme. Mais qu'importe.
L'endroit est placé sous le signe de l'inspiration. Tous azimuts, quand bien
même les moyens sont étiques. "Pécunes sont nerf de bataille" disait
Rabelais. Qu'à cela ne tienne, faute de pécunes et dans l'attente du jour
béni où sera assimilé le rôle essentiel des Alliances régionales, uniques
espaces culturels dans les provinces de l'île, créativité et volonté sont le
nerf de l'action locale.
Que ce soit sur le plan pédagogique ou culturel, on expérimente, on cherche,
on risque - bref, on "crrrée" . Côté culture : ateliers d'artisanat
(février), semaine interdisciplinaire de la bande dessinée (avril), première
exposition de design à Diego (Mai), cours de danse, chant, écriture bande
dessinée, etc. Trois axes se dessinent musique, arts plastiques, danse. Côté
linguistique : diversité et souci d'une réponse toujours plus précise aux
besoins du public, de l'apprenant classique à l'homme d'affaires en passant
par l'étudiant en difficulté scolaire.
Le compas des réalisations est extrêmement large, que ce soit en terme de
publics ou d'actions. Dans ce contexte isolé du Nord particulièrement
difficile d'accès, l'Alliance est en effet à la fois centre linguistique,
centre culturel, relais d'action de développement et centre de ressources.
Elle est également pilote régional des antennes de Sambava, Andapa,
Antalaha, Vohémar et Ambilobe. C'est là le charme et la particularité de
cette institution : d'un environnement à l'autre, elle varie infiniment dans
ses missions et ses besoins. A Diego, comme en de nombreuses autres
Alliances régionales, il faut faire face à beaucoup avec fort peu.
L'objectif : liquider progressivement et une fois pour toutes cette image
éculée autant que désarmante d'anencéphalie précoce, d'amateurisme mâtiné de
patronage. Il ne faut pas confondre la limitation des moyens, qui impose
d'évidentes contraintes, et l'étroitesse de la vision.
Antsiranana, la plus grande ville du Nord de Madagascar, autre fois appelée
Diégo-Suarez.
Son histoire remonte en l'an 1500 avec la découverte de cette extraordinaire
région de Madagascar par le navigateur portugais Diégo-Diaz, lors de son
naufrage.
La baie ne fut reconnue qu'en 1506 par un autre navigateur portugais, Hernan
Suarez et la ville fut dès lors baptisée Diégo-Suarez.
De par sa localisation géographique, la ville et sa région sont une
véritable mosaïque humaine, présentant une multitude d'aspects historiques
et culturels. |
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DIEGO-SUAREZ ET SON HISTOIRE |
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Découverte par des navigateurs portugais, Diego Diaz en 1500 et Herman
Suarez 6 ans plus tard, Diego-Suarez et sa rade connurent une histoire à
rebondissements. À la fin du XVIIe siècle, le pirate français Misson, aidé
par le père dominicain Caraccioli, fonde aux environs de la baie des
Français une éphémère communauté qu'il baptise République de Libertalia.
Cette petite société, ouverte à tous les hommes sans distinction, était
assez prospère. Un jour, alors que les pirates étaient en mer, des indigènes
Malgaches vinrent détruire l'établissement et massacrer sa population. Il ne
reste plus aucune trace de cette belle entreprise utopique, elle prit fin en
1730. Dans son livre passionnant, Les pirates de Madagascar, l'historien
Hubert Deschamps raconte l'histoire de ces deux intellectuels, pirates
humanitaires, qui abolirent l'esclavage cent-cinquante ans avant les États
européens.
Diego-Suarez entra dans l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale en 1942,
lors de l'opération Ironclad menée par les Anglais contre les Français. Son
imposant cimetière en témoigne. Mais le développement de la ville fut
surtout lié à l'implantation d'une base navale de 1885 à 1973. On peut
d'ailleurs constater que rien n'avait échappé aux militaires Français: le
plan d'urbanisme élaboré au début du siècle avait réservé les meilleurs
sites de la ville aux casernes. Actuellement, l'ancien quartier militaire
fait l'effet d'une ville parallèle un peu désertée. Pendant la colonie, il y
avait 2000 légionnaires à Diego. La base navale a disparu et est devenue
l'un des plus grands chantiers de réparation navale de l'océan Indien avec
ses bateaux de pêche et son bassin de radoub qui permet la réparation de
navires de gros tonnage (la France envoi toujours régulièrement ses bateaux
de guerre pour entretien). Le port est toujours au centre de l'activité
économique et Diego-Suarez demeure aujourd'hui une des villes malgaches qui
abrite le plus d'expatriés venus de l'hexagone. |
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UNE TERRE D'ACCUEIL ET UN MODÈLE DE TOLÉRANCE |
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Ville cosmopolite ou cohabitent harmonieusement divers groupes ethniques et
religieux, Antsiranana ou Diego, et un modèle de tolérance.
En février, le mois le plus chaud de l’année, il faut s'attendre à une
température élevée avoisinant les 32°, 34° à l'ombre et même plus, parfois.
Les visiteurs ont du mal à s'accommoder , à cette chaleur. La meilleure
période pour s'y rendre se situe entre avril et novembre, caractérisés par
une relative fraîcheur. Dans les locaux administratifs, souvent non pourvus
de ventilateurs ou d'air conditionné, les fenêtres grandes ouvertes ne
suffisent guère à insuffler un courant d'air frais. Et, on ne peut que louer
l'abnégation, voire la bravoure de ces agents de l'État qui s'efforcent de
terminer leur travail dans les temps, dans de telles conditions. Sans parler
de ceux qui habitent dans des maisons en tôle, et qui ne peuvent espérer un
habitat plus salubre. Les fonctionnaires ou employés du secteur privé qui y
sont affectés ont toutes les peines du monde à trouver un toit digne. Les 1
000 logements dont la ville d'Antsiranana devait bénéficier dans le cadre de
la politique du ministère de l'Aménagement du Territoire et de la Ville
ont-ils été achevés ?
"On ne s'y intéresse pas du tout, nous rétorque-t-on ici et là. Bien sûr que
les premières tranches ont été livrées et vous pouvez deviner aisément qui
sont leurs acquéreurs. Leurs prix, 200 à 300 millions de Mgf, ne sont pas à
notre portée, ils représentent un siècle de salaire d'un smicard. "
Les sites résidentiels dénotent avec les quartiers lépreux où réside une
grande partie de la population. La ville se sent un peu à l'étroit et semble
avoir atteint son seuil de saturation. Elle est marquée par une croissance
informelle et démesurés. Son extension à-t-elle été déjà étudiée ! "
sûrement, nous répond-on, avec tous ces séminaires et ateliers, mais les
dossiers sont certainement classés au fond d'un tiroir puisqu'on n'a pas les
moyens de les réaliser ou plutôt parce qu'on n'a pas fait preuve d'assez
d'imagination pour trouver des financements ! "
La mairie, aujourd'hui, est montrée du doigt, on dénonce son attentisme, son
manque de dynamisme. Apparemment, rien ne se fait.
Toutefois, Diego évoque toujours la belle vie. Elle continue à rester le
symbole d'un certain art de vivre. Il y a un temps pour travailler, un temps
pour s'amuser, se défouler. On ne se laisse pas abattre par les problèmes
quotidiens, on ne se morfond pas dans ses soucis. De jour comme de nuit, la
ville connaît, une animation, certes, identique à toute ville de province et
surtout portuaire .' Mais , elle a un plus que l'on ne découvre que
lorsqu'on s'y plonge totalement.
Antsiranana, est, un modèle pour son ouverture, sa tolérance. Ici tout le
monde d'ou qu'il soit se sent chez lui. Contrairement à ce que l'on peut
imaginer, Diego n'est pas une ville Antakarana. Les 18 tribus y vivent dans
l'harmonie, tout en maintenant leurs traditions, leurs coutumes. Cette
concentration de population a fait de Diego, un creuset de cultures. Bon
nombre d'intellectuels de la région considèrent ces vagues d'immigration
comme un enrichissement sur tous les plans. "Si discrimination ethnique il y
a, c'est souvent le fait des politiciens en mal d'arguments." Ils
soutiennent mordicus que toute exclusion des personnes non originaires de la
région dans le nouveau système, qui sera mis en place, entraînera la perte
d'Antsiranana et hypothéquera sa prospérité. L'hétérogénéité peut constituer
un avantage car on peut profiter des talents des uns et des autres. |
|
LE RÈGNE DU CHACUN POUR SOI |
|
Sans création de richesses, on ne peut aspirer à un développement.
Certes, les entreprises détiennent les clés de la croissance, mais sans le
soutien de l’État, elles risquent d'échouer dans leur mission.
A Antsiranana, les opérateurs souhaitent une politique de réformes plus
volontariste de la part des pouvoirs publics.
Aucune véritable industrie n'a vu le jour dans cette province septentrionale
de la Grande Île au cours de cette dernière décennie. Le tissu industriel
est resté le même que dans les années 80. La région avait, en effet,
bénéficié des investissements à outrance de cette période pour ne citer que
Hodima, Famama, Kafema. Si les initiatives privées ont tenu la route et
figurent, aujourd'hui, parmi les fleurons de l'économie antsiranaise, les
unités industrielles à capitaux étatiques ont périclité comme bon nombre de
sociétés d'État. La mauvaise gestion et la politisation à outrance des
instances de direction ont été à l'origine de cet échec. " Si sous d'autres
cieux, on s'évertue à démasquer les financements occultes des partis, chez
nous cette pratique qui saute aux yeux, reste impunie. Aucun haut
responsable de ce pays n'a osé la dénoncer au préjudice des entreprises
publiques ", déplore un jeune cadre. |
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POUR UNE PÉRÉQUATION DES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ |
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Le coût exorbitant de l'énergie pénalise la région. "Si de grandes
entreprises, ont dû cesser leurs activités, c'est parce qu'ils se sont,
certes, heurtés à des problèmes d'approvisionnement et de commercialisation
des matières premières. Mais on ne peut minimiser ses charges en matière
d'énergie. La péréquation des tarifs sur tout le territoire de la
République, une des doléances de la région, n'a pas obtenu l'approbation des
autorités. Il appartiendra désormais aux futurs dirigeants de la province
autonome d'Antsiranana de résoudre cette situation. |
Geographie |
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Madagascar est la quatrième plus grande île au monde |
|
Madagascar est la quatrième plus grande île au monde avec une superficie de
587 000 km² (un peu plus que la superficie de la France). Située dans
l'océan Indien, traversée par le tropique du Capricorne, elle occupe une
position stratégique avec sa côte tournée vers le canal du Mozambique.
Madagascar, de son vrai nom malgache Madagasikara, fut séparé de l'Afrique
il y a 120 millions d'année. 4ème plus grande île au monde après le
Groenland, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Bornéo, Madagascar est une île
montagneuse. Elle se situe dans l'océan indien à l'est de l'Afrique, à 9 000
km de la France. Il faut 11 heures d'avion pour relier les 2 pays.
Madagascar à pour voisin l'Afrique (400 km, séparé par le canal du
Mozambique), les Comores au nord (300 km), les Seychelles au nord-Est (930
km) et l'île de la Réunion à l'est (800 km). L'île est traversé par le
tropique du Capricorne aux environs de la ville de Tuléar (au sud).
Madagascar possède 5 000 km de côtes (avec de très belles plages) pour une
superficie de 592 000 km² soit la grandeur de la France et de la Belgique.
1600 km sépare le nord du sud et 600 de l'est à l'ouest dans sa plus grande
largeur.
Seule 5% de la surface du pays est utilisée pour l'agriculture. La
déforestation atteint des proportions qui en font un problème majeur pour
l'écologie et l'économie de l'île. Les eaux sont de plus en plus polluées
par des rejets humains incontrolés, d'où parfois un risque de maladie
(choléra) dans les zones de fortes densités.
La dérive des continents a montré que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique,
Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une
terre appelée Gondwana.
A la fin de l’ère Tertiaire, il y a 150 millions d’années, cette terre s'est
disloquée pour former les continents. Dès la période Quaternaire, Madagascar
se trouvait à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement.
Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore
communes à Madagascar et au sud des continents africain et américain ainsi
que des profils géologiques très proches. Néammoins, l'isolement de
Madagascar au cours des temps géologique a fait évoluer la faune et la flore
de façon unique. On trouve donc sur la grande île des espèces particulières
qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques) dont les lémuriens sont un
exemple célèbre. Du point de vue géologique, on retrouve dans la structure
de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point
culminant de l’île est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana à 2 876
mètres d’altitude.
Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages.
L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides
de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de
massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.
Madagascar, île montagneuse dont les plus hautes culminent à 2680 mètres (le
pic Boby dans la région de l'Andringitra) et à 2640 mètres pour le mont
Tsiafajavona dans la région de l'Ankaratra.
Nulle part à Madagascar, le contact n'est aussi brutal entre les hautes
terres et la mer, surtout au sud. Et l'on relève des profondeurs marines
supérieures à 1.000 m à moins de 10 km du rivage au dessous d'étroites
plaines littorales.
Enfin l'Ankaibe ou cuvette d'Andapa est un vaste plaine alluviale au pied du
massif du Tsaratanana. Les reliefs s'élèvent brusquement au dessus de la
plaine située à moins de 500 mètres, pour atteindre très vite des altitudes
de 1200 à 1300 mètres. La présence de seuils rend compte par ailleurs de
1'importance de l'alluvionnement en amont et, de ce fait, de l'existence
même de la plaine d'Andapa.
Le plus long fleuve dénommé Onilahy coule au sud de l'île sur 870 km. Suivi
par le fleuve Mangoky sur 721 km puis par le fleuve Ikopa sur 664 km. Les
fleuves, rivières et lacs représentent un peu moins de 16 % de la superficie
de l'île. |
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APERÇU GÉO-HISTORIQUE DE LA RÉGION D'ANTSIRANANA :
Christian MANTAUX |
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Le Nord et l'extrême Nord de Madagascar, sont à classer dans la géologie
malagasy dans les terrains à vocation agricole, les terrains sédimentaires
et volcaniques récents ne comportant aucune ressource minière importante. La
Montagne des Français présente pour sa part des réserves de phosphates de
chaux et des calcaires durs.
A l'origine couvert de forêts dont il ne demeure aujourdhui que quelques
lambeaux avec le Massif d'Ambre, le Nord a un climat sec dans la région de
Diego et humide pour les littoraux Est et Ouest.
On ne possède que peu de renseignements sur les peuplements successifs au
cours des temps anciens. Le seul souvenir d'un peuplement constitué se
résume au vocable: "les Rasillafy, les forgeurs de pierre". Il ne reste
d'eux que des objets en chloritoschiste tourné, enfouis dans la grande
nécropole d'lharambazaha, connue par la suite sous le nom de Boamaro, devenu
Vohémar : "là où il y a beaucoup de bœufs".
Des légendes subsistent sur ce peuple fabuleux : le géant Darafify, à la
taille tellement démesurée que sa chute dans la mer provoqua un raz de marée
qui détruisit toute la côte Est depuis Vohémar jusqu'à Tamatave. Plus près
de nous, on garde le souvenir d'arrivées d'islamisés fuyant les désordres à
Bagdad et les hordes du Mongol Ulagut. A l'époque historique, le roi Radama
ler va, avec l'aide des Anglais, faire une incursion jusqu'à Vohémar et
jusqu'à Ramena, à la baie des sakalava où un traité de paix sera signé avec
les gens du lieu. Il faut en outre mentionner la période à laquelle
Madagascar constituait le refuge de pirates et les républiques très
éphémères qui y virent le jour, surtout dans l'extrême Nord.
Bien des inconnues demeurent sur ceux qui creusèrent des souterrains avec
cheminées d'aération et sur la destination de ces souterrains.
Des mines arabes demeurent enfouies sous les ronces et la végétation du
littoral nord-ouest. Les tombes de rois de Nosy Valana ne sont plus qu’un
souvenir, emportées vers de lointains musées et versées à la contemplation
de foules béates d'incompréhension.
La baie de Diego-Suarez sera pendant des centaines d'années ignorée des
cartographes européens, puis une erreur de copiste placera Diego sur la côte
Ouest, près de Nosy Be. Il faut attendre 1840 pour que la baie soit
cartographiée par un certain Owen.
L'occupation par la France de la baie et de ses alentours immédiats fait
suite aux hostilités franco-merina de 1885. A cette époque la baie est
déserte, l'amiral Romain Desfossés en visite dans la baie, ne signalait que
la présence de deux créoles, sans doute trafiquants d'esclaves, et de
nombreux bœufs.
La France y installe ses premiers militaires dès 1885 mais la ville de Diego
ne verra le jour qu'à partir de 1888. La présence militaire s'accentue sur
la baie, et, compte tenu de la qualité du site, une base navale est créée.
Jusqu'en 1887 L’ "Établissement français de Diego Suarez " est administré
par le Capitaine Caillet, et en février 1887 une ville est née, passant sous
l'autorité, d'un gouverneur civil et administrateur-maire.
Déjà les civils affluent et de nombreuses nationalités se côtoient. Les
Malgaches viennent de toutes les régions de l'île pour y chercher du
travail. Des Arabes du Yémen sont recrutés et constituent la majorité des
dockers. Très vite des commerçants indiens dirigent le commerce, fondent des
familles qui perdurent encore aujourd’hui.
Une architecture typique voit le jour. De nombreuses mosquées sont érigées.
Une importante communauté comorienne occupe les petits emplois et
l'artisanat.
Les militaires dès le début furent ceux des compagnies disciplinaires. On
leurs dois les bordures de trottoirs en basalte et l'empierrement des
premières routes. Dès 1900, la ville est éclairée, l'eau présente, venant de
Joffreville, ville créée par les Français et convertie en centre de repos
pour militaires.
Les années passent ; l'année 1943 les Anglais débarquent à Diego avec une
force militaire de 20.000 hommes sur plusieurs dizaines de vaisseaux. lls
iront jusqu'à Fianarantsoa. 1946, les militaires français arrivent à nouveau
de la métropole. Leur nombre sera porté à près de 18.000 hommes, toutes
armes confondues. C'est une des grandes bases de la Légion étrangère.
Le vent de la politique tourne en 1960. Madagascar devient une république
indépendante. En 1972 , les accords de coopération remettent en cause le
statut de Diego comme base militaire française. Les militaires quittent la
ville, qui devient pendant un moment une ville fantôme. Petit à petit,
l'armée malgache prend possession des casernes abandonnées. Une page est
tournée, une nouvelle coopération s’amorce dans la confiance et légalité. |
Economie |
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En 1960, Madagascar retrouve son indépendance |
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En 1960, Madagascar retrouve théoriquement son
indépendance mais demeure soumis à une forte influence française dans tous
les domaines, et plus particulièrement sur le plan politique et économique.
Ainsi, jusqu'en mai 2003, on utilisait 2 monnaies à Madagascar : l'ariary
(Ar) et le Franc dit malgache ou FMG qui était alors la monnaie la plus
utilisée car longtemps apparité au Franc CFA en usage dans toutes les
anciennes colonies françaises d'Afrique.
A partir de mai 2003, un double étiquetage fut appliqué dans les commerces
et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le 1er janvier 2005.
Depuis cette date, seul l'ariary a cours dans le pays.
La langue malgache est originaire d'Indonésie. Elle est apparentée au
ma'anyan et à d'autres langues parlées dans l'arrière-pays du sud-est de
Kalimantan. |
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la crise politique qui s’est déroulé entre 2001 à 2002 |
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Une des raisons de la pauvreté de Madagascar est la crise
politique qui s’est déroulé entre 2001 à 2002. Le désaccord au niveau des
élections entre les candidats à la présidence est la cause de cette crise.
Celle -ci a suscité de nombreux problèmes notamment la hausse des produits
de première nécessité à cause de la mise en place de différents barrages
bloquant les échanges entre la capital et les différents villes portuaires.
L’inflation du FMG est dû essentiellement à la détaxation de produit
électroménager, voitures utilitaires, machines industrielle… Celle-ci avait
pour but de permettre l’essor économique du pays mais elle n’a fait que
l’aggraver, la détaxation a eu pour conséquence un renchérissement du prix
des importations et une diminution du prix des exportations.
Dans le commerce, la dévaluation a entraîné une différence entre le prix
d’achat et le prix de vente car lorsqu’un commerçant achète un produit, le
taux du court moyen pondéré n’est pas le même lors de l’achat et de la
vente. Compte tenu de la dépréciation de la monnaie locale le coût de la
main d’œuvre a beaucoup baissé, en effet le SMIC malgache est d’environ 60
000 Ariary. Malgré la hausse des différents prix du fait de la dévaluation
les salaires n’ont que peu augmenté entraînant le mécontentement et
l’appauvrissement de la population malgache. Le faible salaire malgache
présentent aussi des avantages au niveau de la main d’œuvre c’est à dire
qu’elle peut attirer les différents investisseurs mondiaux. Cependant
Madagascar n’est pas compétitif au niveau de la qualité de la communication,
de l’énergie ainsi que les infrastructures en générale. De ce fait
Madagascar ne peut satisfaire les besoins des investisseurs étrangers, ils
préfèrent aller auprès des concurrents redoutables de Madagascar tel que les
Européens de l‘est, les asiatiques et surtout les chinois. Ces pays offrent
non seulement un coût de main d’œuvre proche de celui de Madagascar mais en
plus apportent des marchés potentiels importants. |
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La province de Diego ou Faritany d'Antsiranana |
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La province de Diego ou Faritany d'Antsiranana, est
souvent présentée comme étant la province la plus « riche » de Madagascar.
Cette appréciation est due à l'originalité de ses deux régions économiques :
- à l'est, la région SAVA (Sambava, Antalaha, Vohémar, Andapa) où l'on
trouve :- du riz dans la cuvette d'Andapa, - du bois sur cette zone bien
exposée aux pluies venant de l'Océan Indien,- de la vanille à Antalaha,- une
cocoterais parmi les plus importantes du monde (cocoterais SOAVOANIO à
SAMBAVA) qui se diversifie dans les produits biologiques, - de l'élevage de
zébus bien structuré à Vohémar.
- à l'Ouest, la région DIANA (Diego Suarez, Nosy be, Ambanja et Ambilobe) où
s'observent une grande variété d'activités :
- construction et réparation navale (SECREN) et conserverie de thon (PFOI) à
Diego, - importante production de sel de mer à Antsahampano,
- deux sucreries (Ambilobe et Djamandjar à Nosy Be), - des cultures
d'exportation (café, cacao, poivre vert et noir, anacarde, ... ),
- des huiles essentielles à Ambanja et à Nosy Be, - des saphirs à
Ambondromifehy et de l'or à Andavakoera, - le berceau de l'aquaculture à
Madagascar par le fait de PNB (Pêcheries de Nosy Be), - un secteur
touristique en plein essor à Nosy Be et dans les îles avoisinantes
(l'exemple le plus connu est celui de l'île de Tsara Banjina où les
touristes à la recherche d'évasion accèdent par hydravion). |
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Ces activités économiques sont confortées par des facteurs
d'environnement favorables : |
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- les liens anciens avec les autres îles de l'Océan Indien
et avec la France en particulier, qui ont établi des solidarités qui font
que les expatriés aident financièrement de nombreuses familles,
- Diego possède plusieurs établissements d'enseignement supérieur où la
formation technique est dominante (École Polytechnique à l'Université Nord
Madagascar, Institut Supérieur de Technologie),
- pendant trois mois de l'année (mi-mars à mi-juin), la flotte thonière de
l'océan Indien ordinairement basée aux Seychelles décharge son thon au port
de Diego; cela fait travailler un grand nombre de dockers et constitue un
apport de protéines pour la population.
- la manutention a été libéralisée sur le port principal de Diego,
- plusieurs petits ports sont ouverts aux caboteurs (Nosy Be, Port Saint
Louis, Quai saline, Vohémar et Antalaha),
- l'existence de réseaux de collecte de produits locaux dynamiques (SCIM ,
établissement Yvon Soamihangy ... ),
- depuis un siècle, une immigration variée s'est globalement intégrée dans
le tissu économique (chinois, indo-pakistanais, européens, migrants
Antandroy et Vezo.. ),
- une bonne sensibilisation à la nécessité de la formation professionnelle
continue dans les entreprises.
Néanmoins, des handicaps subsistent pour un développement économique plus
rapide :
- Insuffisances des centres hospitaliers,
- Longueur de quai du port de Diego très insuffisante,
- Absence d'aéroport international à longue piste pouvant accepter de gros
porteurs,
- Communication par route entre Diego et Tananarive coupée pendant chaque
saison des pluies,
- Mauvais état des réseaux d'irrigation,
- Relatif désintérêt des bailleurs de fonds traditionnels. |
Politique |
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En mars 1998 |
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En mars 1998, les électeurs Malgaches approuvèrent une
constitution révisée. Les principales institutions de la République de
Madagascar sont une présidence, un Parlement (Assemblée Nationale et Sénat),
un premier ministre et gouvernement, ainsi qu'une justice indépendante. Le
président est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans,
renouvelable deux fois. L'Assemblée Nationale est constituée de 150
représentants élus par suffrage direct tous les cinq ans. Le Sénat est quant
à lui constitué de 90 sénateurs, dont les deux tiers sont élus par les
législateurs locaux. L'autre tiers est nommé par le président, tous pour un
mandat de six ans. Le Premier ministre et le conseil des ministres
s'occupent de l'administration quotidienne du gouvernement. Le Président
nomme le Premier ministre.
Le Premier ministre et les membres du Parlement sont à l'origine de la
législation, et le gouvernement l'exécute. Le Président peut dissoudre
l'Assemblée Nationale. Pour sa part, l'Assemblée Nationale peut voter une
motion de censure et obliger le Premier ministre et le conseil des ministres
à faire marche arrière. La Cour Constitutionnel examine les nouvelles lois
afin de s'assurer qu'elles sont conformes à la Constitution.
La législation détermine l'administration territoriale. Dans un effort de
décentralisation de cette dernière, la constitution encourage les six
provinces à devenir autonomes.
Le président est le chef de l'État malgache. |
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"Ethnies" |
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Au Centre: Merina pour la region de la capitale.
A l'Est: Sihanaka (Alaotra et Ambatondrazaka) - Bezanozano (région de
Moramanga) - Betsimisaraka (région de Toamasina) - Antefasy (région de
Faranfagana) - Zafisoro (région de Faranfagana) - Antesaka (région de
Vangaindrano) - Antambahoaka (région de Mananjary) - Tanala (région
forestiere de l'est) - Antemoro (région de Manakara)
A l'Ouest: Sakalava ( tout le coté ouest de Tuléar a Nosy-Be)
Au Nord: Tsimehety (région du nord centre) - Antakarana (région de Diego
suarez)
Au Sud: Bara ( centre-sur région d'Ihosy) - Antandroy (région d'Ambovobe) -
Antanosy (région de Fort dauphin) - Mahafaly (région d' Ampanihy sud-ouest)
- Betsileo (région de Fianarantsoa) |
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L'origine du peuple malgache demeure à ce jour un mystère.
Il semblerait que les premiers habitants soient venus d'une part de l’Asie
du Sud-Est, plus précisément de la partie centrale de l’actuelle Indonésie,
et d'autre part de l'Afrique de l'Est.
La première occupation humaine à Madagascar remonte vraisemblablement aux
premiers siècles de l’ère chrétienne.
Les premiers royaumes dont on peut établir l’histoire remontent aux environs
du XIIe siècle, au centre de l’île. Les autres royaumes du littoral dont le
souvenir s’est perpétué n’émergent qu’à partir du XVIIe siècle. On peut à
cet égard énumérer les royaumes sakalava sur la côte ouest, ceux des
betsimisaraka et des peuples du sud-est sur le littoral oriental, les
royaumes betsileo au sud du pays merina, etc.
Sur les hautes terres, le royaume merina prend véritablement son essor au
début du XVIe siècle. Celui-ci ne devait cependant connaître l'apogée que
sous le règne d’Andrianampoinimerina qui mourut en 1810. Ce dernier
entreprit d’unifier le pays merina, tout en laissant par testament à son
successeur le soin de conquérir le reste de l’île, à travers l’expression :
ny riaka no valamparihiko, « la mer [sera] la limite de ma rizière ». Ce fut
donc avec son fils Radama Ier que l’entreprise d’unification proprement dite
de Madagascar débuta. Les premières régions extra-merina à être soumises
furent le pays bezanozano à l’est et les pays betsileo au sud.
Au XIIème siècles, les arabes approchent l'île et font du commerce sur la
côte nord-ouest ainsi que sur la côte est. De cette influence, le malgache
s'écrivait en caractère arabe jusqu'au début du XIXème siècle où l'alphabet
romain sera imposé.
Les portugais sont les premiers européens à découvrir l'île : d'abord en
l'an 1500 avec Diego Diaz puis 6 ans plus tard par Fernando Suarez.
Cependant les portugais ne peuvent convertir le peuple au christianisme. la
rébellion est tel qu'ils décident de quitter assez rapidement l'île. Au
XVIIème siècle, les Hollandais et les anglais tentent à leur tour de
conquérir l'île mais en vain. Les Hollandais préférant se tourner vers
l'Afrique du Sud et les Anglais ont été usé par les maladies à répétition
(le paludisme certainement), les famines et le peu de bonne volonté du
peuple malgache.
Les français ne sont pas en reste, et à cette même période, la société la
Compagnie Française des Indes orientales est créée et s'implante sur l'île
pour faire commerce. Sans grand succès.
Andriananam-poinimerina |
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Radama 1er |
Ranavalona 1er |
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De 1684 à 1724 |
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de nombreux pirates trouvent refuges sur les côtes et participent activement
à l'économie du pays.
L'île n'est pas unifiée et chaque région possède sont royaume. Le premier
roi qui a eu le charisme et la force d'unifier le pays est
Andrianampoinimerina (C'est un merina). |
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Accord anglo-merina de 1817 |
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Après l’accord anglo-merina de 1817 puis en échange de sa coopération pour
mettre fin au commerce des esclaves avec l’étranger (1819), Radama reçut par
l’intermédiaire de l’île Maurice l’assistance de la Grande-Bretagne pour
moderniser son royaume et ses armées. C’est ainsi qu’en quelques années à
peine, avec le titre de Roi de Madagascar que les Britanniques lui avaient
reconnu, il réussit à imposer son autorité sur les trois-quart de l’île,
correspondant aux régions les plus riches et les plus peuplées.
Virtuellement, il avait donc en fait conquis tout Madagascar, même si
c’était encore à titre de simple suzerain, se contentant de contrôler les
relations extérieures et de percevoir des "tributs" de vassalité des régions
soumises. |
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De 1787 à 1810 |
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il ne cessa d'agrandir son territoire en maîtrisant parfaitement le
développement économique et administratif : il développa les marchés,
multiplia les alliances, créa un impôt, une justice... Sa mort ne lui permis
pas d'atteindre son objectif mais il laissa à son successeur, son fils
cadet, le soin de poursuivre sa tâche, avec pour mission "La mer sera la
limite de ma rizière". |
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De 1810 à 1895 |
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Son fils, Radama 1er, régna de 1810 à 1828. Il unifia le pays avec l'aide
des anglais et interdisait la traite des esclaves.
Son épouse, Ranavalona 1ère lui succéda. A l'opposé de ce qu'à fait son
mari, elle expulsa tous les étrangers, rétabli l'ordre traditionnel et
abolit le christianisme. Elle stoppa net l'influence étrangère. A sa mort en
1861, son fils Radama II lui succéda.
On fait et on défait ! Radama II, mène une politique à l'encontre de sa mère
: les étrangers y sont les bienvenues, la peine de mort est supprimée... Roi
très humain, il fut étranglé 2 ans seulement après son ascension au trône,
sur ordre des responsables militaires.
Son épouse, Rasoherina lui succéda. Cependant, la véritable personne qui
décida de la politique de Madagascar fut le 1er ministre Rainilaiarivony,
qui dirigea le pouvoir pendant près de 30 ans par mariage successif avec 3
reines : Rasoherina (!!), Ranavalona II et Ranavalona III. Pendant cette
période, le royaume s'organise : création de ministères, développement de
l'enseignement...
Après la disparition prématurée de Radama en 1828, le trône échut à son
épouse, la reine Ranavalona Ire qui entreprit d’étendre un peu plus et de
consolider les conquêtes de son prédécesseur. Devant les menaces françaises
(attaques inopinées de Gourbeyre en 1829) et celles que les missionnaires
britanniques faisaient planer sur la pérennités des valeurs nationales
merina, la reine Ranavalona décida en 1835 d’expulser les Européens qui
avaient refusé de cesser de prêcher leur religion.
Mais ceci n’interrompit pas pour autant le processus de modernisation du
royaume, ardemment souhaité par les autorités, qui durent donc se rabattre
sur le savoir-faire technique de quelques particuliers, engagés pour la
circonstance. Avec James Cameron, reparti avec les missionnaires, le plus
connu d’entre ces techniciens étrangers était Jean Laborde, établi en
Imerina dès 1831 pour ensuite y séjourner durant plus de quarante ans,
jusqu'à sa disparition en 1878.
Après la disparition de Ranavalona 1ère en 1861, sa succession échut à son
fils, qui prit le nom de Radama II. Celui-ci entreprit aussitôt d'ouvrir
largement les portes du royaume aux influences européennes, se risquant même
à en compromettre l'indépendance en attribuant d'immenses concessions
territoriales à des aventuriers comme le Français Joseph Lambert. En
quelques mois à peine, par les incohérences de sa politique qui révélèrent
aux yeux de tous son incompétence, le pays sombra dans un état de
semi-anarchie et il se retrouva en butte à l'hostilité d'une grande partie
des classes politiques traditionnelles. Il fut assassiné en 1863 sur
l'instigation du Premier Ministre Rainivoninahitriniony.
On plaça alors sur le trône son épouse qui devint la reine Rasoherina. Par
la même occasion, le Premier Ministre qui était issu du groupe Hova, devint
officiellement l'époux de la souveraine. Cette union était donc avant tout
de nature politique, afin de symboliser le partage des responsabilités entre
les deux composantes majeures du peuple merina.
Sous Rasoherina, le royaume poursuivit sa modernisation, et il en sera de
même avec les deux souveraines suivantes, Ranavalona II (1868-1883) qui
rendit officiel la pratique du culte chrétien et Ranavalona III (1883-1897).
À partir de 1864, la charge de Premier Ministre et Commandant en Chef de
l'armée échut à Rainilaiarivony, le frère cadet de Rainivoninahitriniony.
Celui-ci demeura à son poste jusqu'à ce que les envahisseurs français ne le
déposent en 1895. |
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De 1895 à 1947 |
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D'abord soumis au régime du protectorat français à la suite du traité du 1er
octobre 1895, Madagascar fut ensuite déclaré unilatéralement colonie
française le 6 août 1896. Aucune consultation aboutissant à un quelconque
traité ne fut jamais en effet entreprise par l'occupant, alors même que la
reine et le gouvernement local étaient encore en fonction. Par la suite, le
1er mars 1897, toujours unilatéralement, le général Galliéni abolit de
lui-même la monarchie, faisant aussitôt perdre tout droit politique à ceux
qui devinrent des « indigènes malgaches » jusqu'au début de 1946.
En 1895 le général Duchesne contraignit la reine Ranavalona III à accepter
le protectorat français. Une violente insurrection entraîna l'annexion de
l'île (1896), que Gallieni soumit (1897-1905).
En 1946, un gouvernement fédératif fut instauré; les représentants du
mouvement de rénovation malgache (M.D.R.M), jugeant leurs revendications non
satisfaites, suscitèrent des troubles, qui provoquèrent une sévère
répression (1947). |
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De 1958 à 1992 |
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L'île, république de la Communauté depuis 1958, devient pleinement
indépendante (26 juin 1960) sous la présidence de Philibert Tsiranana, qui
restera au pouvoir jusqu'en 1972, contraint à cette date à démissionner
après une grève générale. (1ère république 1960-1972).
2ème république 1972 à 1992. Le Général Gabriel RAMANANTSOA prend le pouvoir
et entreprend une grande campagne de malgachisation. Les forces françaises
évacuèrent l’île à partir de 1973 et une période de troubles dura jusqu’en
1975 et où les militaires jouèrent un rôle important. Madagascar devint
(déc. 1975) une république démocratique d’orientation socialiste. D.
RATSIRAKA, nommé chef de l’État en 1975, est élu président en 1982. Réélu en
1989, il doit faire face à un soulèvement populaire (faillite économique,
résurgence de l’antagonisme entre les "côtiers" et ceux des hauts plateaux)
qu’il ne peut juguler en dépit de la répression (1992). |
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De 1993 à 2009 |
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L’élection d’Albert Zafy à la tête de l’État inaugure la IIIe République (de
1993 à nos jours).
Cependant, en janvier 1997 à la faveur de la destitution de ZAFY par la
Haute Cour Constitutionnelle, Didier RATSIRAKA est réélu à la présidence de
la République, pour cinq ans.
Lors des élections présidentielles suivantes, au mois de décembre 2001, les
résultats font l'objet de contestations entre Didier RATSIRAKA et Marc
RAVALOMANANA, maire d' Antananarivo. C'est le début d'une crise politique
qui va durer tout le premier semestre 2002, et qui aura d'importantes
répercussions sur le plan économique.
Marc RAVALOMANANA devient ainsi Président de la République. Il est réélu le
3 décembre 2006 dès le premier tour.
La République de Madagascar est un État insulaire, situé dans la partie
occidentale de l'océan Indien, au large de l'Afrique de l'est dont il est
séparé par le canal du Mozambique. |
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De 2009 à 2013 |
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Stade de Mahamasina, 21 Mars 2009.
Andry Nirina Rajoelina devient le Président de la Haute Autorité de
Transition avec les attributions et les attributs du Président de la
République, selon la Constitution. |
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De 2013 à 2018 |
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Présidents de la République de Madagascar Hery Rajaonarimampianina, né le 6 novembre 1958 à Antsofinondry, est un
homme d'État malgache, président de la République depuis le 17 janvier 2014.
8e President de la République de Madagascar; ( 11e chef de l'Etat Malgache).
En fonction depuis le 25 janvier 2014, suite a l'élection du 20 decembre
2013 |
Faune et Flore |
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Faune |
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Les lémuriens sont des primates, des animaux endémiques de Madagascar. Les
lémuriens comptent actuellement 50 différentes espèces et 17 qui sont en
voie de disparition. Très récemment, 2 nouvelles espèces de lémuriens ont
été découvertes sur la grande île. L'une des deux, un lémurien de taille
minuscule, possède une grosse tête avec de gros yeux ronds.
Le zébu, principale viande consommée dans le pays, est à la fois un animal
sacré, un signe extérieur de richesse et un symbole de puissance, de sagesse
et d'espoir en l'avenir…
Les caméléons sont les autres princes de l'endémisme malgache. Avec une
soixantaine d'espèces, soit plus de la moitié des espèces du globe, il en
existe de toutes les formes, de toutes les tailles et de toutes les
couleurs.
Madagascar abrite une faune exceptionnelle. Une faune le plus souvent
inoffensive, ici pas de prédateur féroce (à l'exception du rare fossa). Même
les serpents ne sont pas venimeux. Vous y verrez des animaux qui n'existent
nul par ailleurs. Pensez donc ! 80 % des espèces y sont endémiques. Pour
preuve voici de petits exemples : 100% des Lémuriens, 98% des reptiles et
amphibiens, 96 % des papillons, 92% des espèces de poissons d'eau douce, 89%
des rongeurs et 87% chez les carnivores... Tous prospérant sur l'île et que
sur cette île.
Madagascar sans ses nombreux lémuriens ne serait plus Madagascar. On y vient
de loin pour admirer ces étranges mammifères. Le lémur possède 2 gros yeux
expressifs et une queue touffue à n'en plus finir (aussi longue que le
corps). Arboricole et herbivore il vit soit le jour soit la nuit suivant son
espèce.
Chez les reptiles, il faut signaler les vénérables tortues radiées (ou
radiata), et la tortue la plus rare du globe, l'angonoka ou tortue à soc,
avec son éperon de combat sous la tête. Les crocodiles (ou voay) sont
représentés par une unique espèce, celle du Nil ; mais largement chassé, le
croco se fait de plus en plus discret. Du côté des serpents, pas de panique,
ils sont tous inoffensifs, même le fameux do, une sorte de " petit " boa.
Du côté des petits mammifères, les tenrecs, insectivores très primitifs
ressemblant à nos hérissons,
le fosa est une sorte de petit puma qui est surtout visible la nuit, et
enfin les rats sauteurs géants.
Plein d'insectes et de papillons dans une gamme infinie de tailles, de
formes et de couleurs.
Enfin, du côté des oiseaux, Madagascar compte les couas, très répandus
(huppé, coureur...), les vangas, les rarissimes mésites et gobe-mouches du
paradis, ou le commun fody.
Enfin, à moins de rechercher la difficulté, on n'a pas vraiment grand-chose
à craindre de cet environnement.
La faune de la Montagne des Français est riche en Lémuriens (Lemur coronatus,
Lepilemur septentrionalis, Cheirogalus major. Microcebus murinus),'en
Carnivores (Cryptoprocta ferox. Galidia elegans), qui sont les Mammifères
les plus représentatifs, avec les Oiseaux (Lophotibis critat. Buteo
brachipterus, Falco newtoni. Numida meleagris. Turnix nigricollis,
Dryoliminas cuvieri. Streptopelia picturata, Oena capensis. Treron australis,
Coracopsis nigra, Agapornis cafia, Cuculus rochii. Coua cristata, Centropus
toulou. Tyto alba. Otus rutilus, Caprimulgus madagascariensis. Zoonavena
grandidieri, Merops superciliosus, Eurystomus glaucurus. Leptosomus discolor,
Upupa epops. Mirafra nova. Notacilla flaviventris. Hysipetes
madagascariensis. Copsychus, albospecularus, Nesillas typica, Cistiocola
cherina.newtonia brunneicauda, Terpsiphone mutata, Nectariria souimanga.
Zosterops maderaspatana, Calicaliucus madagascariensis, Vanga curvirostris,
Curviostris, Falculea palliata, Leptoterus chabert .Dicrurus forficatus,
Corvus albus, Ploceus sakalava, Foudia rnadagascariensis).
La faune cavernicole doit être étudiée car elle présente certainement des
particularités tout à fait étonnantes. Dans certaines anfractuosités, on
trouve des Mygales, des mollusques terrestres, et de nombreux autres
invertébrés. |
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Flore |
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Le "Ravenala Madagascarincia" ou arbre du voyageur qu’on ne trouve qu’à
Madagascar, Il se déploie majestueusement en éventail et offre de l'eau au
voyageur assoiffé (il suffit de couper une tige et il en sortira abondamment
de l'eau).. Cet arbre du voyageur est également l’emblème d’Air Madagascar.
La devise du pays est "patrie, progrès, fierté".
A Madagascar tout pousse ! Les fruits exotiques tout comme les fruits
occidentaux ! A l'exception des kiwis, cerisiers et oliviers.
Tout comme la faune, la flore possède un très grand nombre d'espèces
endémiques, on n’est pas loin des 75 % des 12 000 espèces de végétaux. En
principe un arbre fleuri et ensuite donne des feuilles. A mada certains
arbres font l’inverse. Ils perdent leurs feuilles et ensuite viennent les
fleurs !
Que dire de la richesse de la flore ? C'est tout simplement extraordinaire :
7 espèces de baobab (il n'en existe qu'une seule en Afrique), 1 200 espèces
d'orchidées dont la vanille, 150 espèces de palmiers... des milliers de
plantes médicinales... les plantes carnivores ex. le Népenthès...Les huiles
essentielles traditionnelles font aussi la renommée de l'ile (cannelle,
girofle, niaouli, ylang ylang, géranium, citronnelle...)...Un seul bémol à tout ça, la déforestation qui détruit
toute cette richesse.
Madagascar. C'est tout simplement de cette façon que les malgaches appellent
cet arbuste (vrai nom poinsettia ou étoile de Noël). La feuille, pliée en 2,
ressemble à Madagascar.
Le baobab africain (Adansonia digitata) est un arbre africain à caudex du
genre Adansonia et de la famille des Bombacacées, selon la classification
classique, ou des Malvacées, selon la classification phylogénétique. Il est
appelé aussi arbre à palabre.
La nature malgache a fait connaître l'île comme un fabuleux laboratoire
d'étude des mécanismes évolutifs.
Quelques arbres sont caractéristiques des formations xérophytiques comme le
Baobab de Madagascar (Adansonia madagascariensis), le Pachypode (Pachypodium
rutembergerii), le Tamarinier ou Madiro (Tamarindus indica), le Sakoa (Pourpartia
caffra), l'Acacia (Acacia fanresiana), le Prunier de Madagascar ou Lamoty
gonogomo (Flacourtia indica), et (Dicoma incana. Cassic sp.), le Flamboyant
(delonix regia), Hazomalania sp., arbre au bois imputrescible servant à
fabriquer les pirogues, Albizia polyphylla, arbre aux belles fleurs roses et
aux grosses gousses, le Palissandre (Dalbergia sp.) au tronc gris claire et
aux fleurs blanches et roses, complètent l'ensemble.
Au fond de certaines vallées où coule de l'eau en permanence, ont été
plantés des Manguiers (Mangifera indica). Le sous-bois est représenté par de
nombreux arbustes comme Cassia occidentalis, Gymnosporia polyacantha, aux
épines souvent feuillues, Abrus precatorius aux petites graines noires et
rouges, Ziziphus jujuba épineux au feuillage vert sombre ou argenté.
Cryptostegia madagascariensis, arbuste aux fleurs violettes, Citrus sp.,
Strychnos spinosa, arbuste épineux portant de gros fruits ligneux,
Anacardium occidentale aux grandes feuilles coriaces et aux fruits appelés
noix de cajou, ainsi que des Galabers (Lantana camàra) se sont installés
dans les zones défrichées ou au bord des sentiers. Certaines Euphorbes,
Aloès, Agaves, Orchidées (Atigraecum prastaleonis. Bulbophyllum sp..
Sobenikoffia sp.) occupent des zones dénudées souvent a même la roche. Une
plante curieuse, Adenia sp. au tronc très large, charnu et renflé à sa base
ainsi que certaines lianes comme Poederia grevei ('la Liane qui pue')
tissent souvent un filet rendant le sous-bois Impénétrable. |
Santé |
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Mieux vaut le dire, |
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Il faut avoir une bonne condition
physique pour visiter l'île. Les infrastructures hospitalières y sont
absentes. En cas de sérieux problèmes, il faut se faire hospitaliser sur
l'île de la réunion ou se faire rapatrier en France. Les pharmacies (chaque
grande ville en possède au moins une) ne vendent que le strict minimum. Il
est indispensable de se munir d'une trousse à pharmacie complète. Mais ne
dramatisons pas, il n'y a pas grand chose à craindre sur l'île à l'exception
des moustiques. A l'intérieur des terres, l'hiver, la fraîcheur nocturne
empêche bien souvent le développement des moustiques. Partout ailleurs, le
paludisme sévit toute l'année (surtout sur les côtes). Ne pas prendre de
traitement anti paludisme est suicidaire. Un traitement anti paludisme est
fortement conseillé. Au retour de vacances, il faut continuer le traitement.
Aucun vaccin n'est obligatoire.
Voici le minimum à prendre avant d'entamer son voyage :
- Antipaludisme
- Antidiarrhéique . Et oui, vous avez toute les chances d'attraper la
tourista.
- Antibiotique antibactérien à large spectre
- Antiseptique local en cas de coupure, éraflure...
- Répulsif moustique
- Comprimés de purification de l'eau Pratique pour la boisson ou
utiliser l'eau nécessaire au brossage des dents.
- Anti-allergique en cas d'urticaire ou rhume des foins
- Anti-douleurs pour traiter les troubles fonctionnels digestifs
- Anti douleurs et fièvres : paracétamol, ibuprofène ou aspirine.
- Crème solaire pour éviter de faire concurrence aux écrevisses.
- Pansements pour ampoules au pied. Après application, on peut à nouveau
marcher !
- Gel lavant antibactérien sans eau. Pratique pour se laver les mains avant
de passer à table. Bien souvent le seul moyen de se les laver en dehors de
l'hôtel
Cette liste n'est pas exhaustive, elle doit être complétée suivant vos
besoins. On peut rajouter des compresses, une bombe anti-moustique (très
pratique pour tuer toutes ces vilaines bébêtes dans sa chambre avant de
dormir), collyre...
Pensez, le jour de votre départ, à faire don de ce qu'il vous reste à un
organisme humanitaire.
Nous conseillons vivement à toute
personne désirant séjourner à Diego de s'assurer
correctement. Assurance rapatriement, en particulier.
Pour les séjours touristiques de moins de 90 jours. Pour des séjours
plus longs, contractez une assurance expatrié. La
Réunion, juste à côté, est très bien équipée, rien à
craindre.
Le remboursement des soins est possible avec la sécu
française : il faut se munir d'imprimés ad hoc avant le
départ.
Pas de clinique privée à Diego. Pas de maternité. Pas de
scanner.
Faute de moyens, les erreurs de diagnostic sont
fréquentes. |
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Madagascar (mada) est aussi appelé l'île rouge en raison de la couleur de sa
terre. Partout, cette terre latéritique, chaleureuse, est une invitation à
la découverte de la flore et de la faune, à pied ou en 4x4.
Madagascar possède un climat tropical divisé en 2 saisons : l'été et
l'hiver, la saison des pluies, et la saison sèche. Madagascar ce n'est pas
l'Afrique. Pas de température caniculaire, une température moyenne de 20 /22
degré.
Le climat de la Grande Île offre cinq variétés :
1. Au nord et nord-ouest,
2. Sur la côte est, du nord-est au sud-est,
3. La grande région de l’ouest de Madagascar
4. Au centre de l’île, les Hautes Terres
5. L’extrême sud de la Grande Île
L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons
:
- la saison des pluies (saison chaude) de novembre à avril,
- la saison sèche (saison fraîche) de mai à octobre.
Sous l'effet de la forte humidité atmosphérique et des précipitations
abondantes et continues, les températures font preuve d’une étonnante
homogénéité le long de la côte. Partout, janvier ou février enregistrent les
plus fortes chaleurs. Les mois les plus frais sont juillet et Août. De tout
cela résulte la faiblesse de l'amplitude thermique annuelle.
La saison Cyclonique, officiellement de mi-decembre à mi-avril mais surtout
de janvier à mars. |
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Au nord et nord-ouest |
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la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période
qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les
températures varient de 15°C à 37°C.
Le
climat de Diego est très doux. Température constante
toute l'année (25 à 26 °C) avec des pics à 30 °C en
décembre-janvier-février (saison humide). Le Varatraza,
alizé peu violent, balaye la région d'avril à octobre
créant ainsi une climatisation naturelle. Très peu de
cyclones affectent la région.
A Nosy Be, pas de crainte, climat doux et chaud toute l'année. Il ne pleut
que l'été mais la pluie ne sévit qu'en fin de journée, ce qui laisse
tranquille le touriste pour se balader :)
La province d'Antsiranana appartient à la zone tropicale à saison sèche.
Toutefois, on y observe d'importantes variations c1imatiques qui portent
essentiellement sur le total pluviométrique et la répartition des
précipitations. Secondairement, l'altitude introduit des nuances thermiques
très sensibles dans le massif d'Ambre (tropical humide) et le Tsaratanana. |
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Sur la côte est |
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du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte
rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs
entre les mois de janvier et mars.
Balayée par la pluie toute l'année (!!) la côte connait la mousson avec des
températures élevées dûes à un taux d'humidité important difficilement
supportable. La meilleur saison est sans doute septembre à novembre où les
pluies sont les moins abondantes. |
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La grande région de l’ouest de Madagascar |
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l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se
caractérise par des savanes étendues à perte de vue. Les températures y
varient de 10°C à 37°C.
C'est la côte la plus sèche et la plus ensoleillée. Les pluies, faibles,
sont concentrées entre le mois de janvier et d'avril. |
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Au centre de l’île |
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les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500
mètres. Le climat peut-être assimilé à un climat de type méditerranéen avec
des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20°C.
Sur les hautes terres, le centre de l'ile, la région de Antananarivo.
Il pleut de mi-novembre à fin mars et il fait en journée 24/26 degré. La
saison sèche, l'hiver donc, de mars à octobre les températures peuvent être
très fraîches ! J'en ai fait l'expérience. Prévoir absolument un pull pour
les soirées. La température descend facilement vers les 3/4 degré. |
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L’extrême sud de la Grande Île |
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L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares.
L’amplitude thermique est très élevée allant de 6°C à 40°C. Le climat est de
type subdésertique.
Au sud, du côté de Tuléar, il ne pleut presque jamais et les températures
sont toujours douces voir chaudes. |
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Les Vents |
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Pour la partie septentrionale de l'île Rouge, les données font apparaître
une saison des vents où l’alizé venant d'est-sud-est, appelé le "varatraza"
, est exclusif. Cette saison va d'avril à novembre et correspond à la saison
sèche. En saison des pluies, les vents ne dépassent pas 25 km/h sauf durant
les cyclones, qui constituent le phénomène climatique le plus spectaculaire
tant pour la quantité des précipitations que pour la vitesse des vents.
Dans la région de Sambirano et de Nosy-be, le massif du Tsaratanana se
présente comme un écran qui détourne le vent vers le nord et le sud. Aussi,
les alizés n'y sont-ils pas sensibles, et le régime des vents y est commandé
par l'alternance des brises de terre et de mer.
Le varatraza, vent d'est, prédomine partout en toutes saisons. Les vents
d'ouest (talio) apparaissent au sol beaucoup moins fréquemment. |
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L’Or Noir de la SAVA |
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Si Madagascar attend toujours d'exploiter ses gisements pétrolifères, il est
pourtant un or noir qui lui a valu et lui vaut encore une première place sur
la scène mondiale : la vanille. Une première place cependant fortement
menacée, pas tant par la production synthétique que par des agissements
coupables et réfractaires à toute éthique et tout progrès.
La côte Est malgache est connue pour être la terre de toutes les cultures
d'exportation : café, girofle, poivre, letchis... Mais le Nord-Est, et plus
précisément le fameux "Triangle Vert" de la SAVA a cependant le privilège
d'être le fief de la culture de la vanille. Cette fameuse vanille dite "de
bouche" , longue, noire ou brune et fendue ou non fendue dont le parfum
entêtant trahit un taux de vanilline exceptionnel, lequel en fait un produit
recherché et fort bien coté sur les marchés de l'agroalimentaire, de la
pharmacopée ou de l'industrie cosmétique.
Mais encore faut-il pour cela que la production annuelle soit d'une qualité
constante voire améliorée, et que l'offre réponde à la demande sans cesse
croissante. Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. En effet, cet atout
dans l'économie malgache est menacé par un ensemble de facteurs interactifs
relevant à la fois de la civilisation, du contexte socio-économique, et de
la moralité individuelle.
La civilisation d'abord, parce que si les Malgaches sont en très grande
majorité un peuple d'agriculteurs, ils se caractérisent aussi par un
attachement très prononcé aux traditions. Un conservatisme qui se traduit
par la difficulté à diversifier le type de cultures pratiqué et la réticence
voire le refus d'abandonner des pratiques agricoles ancestrales pour des
méthodes plus contemporaines, mieux adaptées et donc plus rentables.
Le contexte socio-économique ensuite, car la prévalence d'une insécurité
financière chronique à peine palliée par un système de crédit mutualiste
encore embryonnaire, contraint régulièrement les producteurs à brader leur
récolte, ou encore même à la vendre sur pied. De telles restrictions
budgétaires inhibent les possibilités d'extension et d'amélioration des
cultures, et découragent les nouvelles vocations.
La moralité individuelle enfin, une moralité peu scrupuleuse qui pousse
certains opérateurs économiques, aussi bien professionnels de la filière que
dilettantes opportunistes, à jouer de la vulnérabilité des uns et des autres
et à recourir à des pratiques spéculatives pour le moins honteuses : vols
commandités de récoltes sur pied, achats de gousses immatures, procédés
artificiels de maturation par coloration ou par enfouissement, chaîne de
préparation peu rigoureuse car trop hâtive, etc... Certaines campagnes sont
parfois entièrement financées à distance par des opérateurs n'ayant jamais
vu une liane de vanillier mais qui, atteints de la fièvre de l'or noir comme
d'autres le sont par celle du saphir, vont investir des fonds considérables
pour contrôler le processus de la récolte à l'exportation, tout en formulant
aux autres intervenants (cultivateurs, préparateurs) des promesses de gains
conséquents. Promesses rarement tenues ou, si elles le sont, rarement au
prorata des bénéfices acquis.
Des comportements qui ont aujourd'hui pour conséquence le déclin général de
la filière de la vanille malgache : en amont, le rendement quantitatif et
qualitatif des récoltes est en baisse régulière, en raison de l'épuisement
des sols et des méthodes archaïques de culture; au niveau intermédiaire des
préparateurs, un manque général de rigueur influe encore sur la qualité des
gousses, dont le taux d'humidité au final est trop souvent encore élevé ; et
en aval, une vanille maintenant de qualité médiocre voire factice ne peut
plus, sur les marchés mondiaux, tenir la dragée haute aux produits
concurrents tels que la vanille asiatique ou la vanille de synthèse. C'est
ainsi que des cargaisons entières ont été renvoyées par les importateurs,
mettant au pilori Madagascar pour son incapacité à respecter les normes
internationales. Une incapacité d'autant plus grave qu'elle est le fait de
choix parfois volontaires. |
|
UN BASTION NATIONAL A DÉFENDRE |
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Ainsi, comme pour bien d'autres secteurs, la vanille malgache souffre d'une
incurie généralisée née avant tout d'un manque de professionnalisme . Un
professionnalisme qui passe par la valorisation systématique de chaque étape
de la filière, et par une visualisation d'ensemble de cette filière. C'est
cet objectif de promotion et de re-dynamisation des filières de cultures
d'exportation que s'est fixé un projet UE démarré depuis 1997, à travers des
activités de vulgarisation de nouvelles méthodes de cultures intensives.
Pratiquées d'abord par petits lots, pour un meilleur apprentissage par les
agriculteurs, ces méthodes sont ensuite appliquées sur de plus grandes
superficies. L'objectif étant d'obtenir en quantité suffisante une vanille
aux meilleures normes internationales : gousse longue de plus de 14 cm,
droite, bien sèche et contenant une fois préparée un taux de 1,8 à 2 % de
vanilline. En parallèle à ce volet technique, un volet financier tente de
promouvoir auprès des agriculteurs le concept de mutuelle d'épargne et de
crédit, afin qu'ils puissent subvenir aux dépenses engagées par une campagne
sans avoir à dépendre de spéculateurs sans foi ni loi qui n'ont en vue que
leurs gains personnels, dussent-ils être ceux d'une seule campagne.
Par cette approche, le projet entend non seulement remotiver les anciens
planteurs, leur redonner confiance, mais aussi amener de nouveaux
agriculteurs à s'intéresser à cette filière. Car bien que d'autres pays
s'essaient à la production vanillière, comme l'Indonésie, le Vietnam ou
l'Île Maurice, ils ne représentent pas dans l'immédiat une concurrence
importante face à un marché soutenu. En effet, à ce jour les États-Unis
restent le plus gros importateur de vanille, laquelle entre en bonne. part
dans la composition des fameux "ice-creams" mais aussi dans celle du
Coca-cola, la boisson planétaire.
Ainsi, conserver et fortifier ce bastion particulier de son économie et de
l'économie mondiale doit constituer pour Madagascar l'un de ses défis
essentiels pour le nouveau millénaire. Les opérateurs de la SAVA, premiers
concernés, l'ont bien compris. Et pour ce faire, ont organisé un Atelier de
la Vanille. Au sommaire de cet atelier : présenter un état des lieux après
les dégâts causés par le passage des cyclones Gloria et Hudah, lesquels
dégâts ont été estimés entre 20 à 40 % de la production. Malgré cela, la
prochaine campagne est annoncée à 800 à 950 T de vanille marchande. Un tel
état des lieux avait également pour visée d'harmoniser les tarifs pour la
prochaine campagne, en prévision des manoeuvres spéculatives qui répandaient
déjà la rumeur que 60 à 80 % de la production était irrécupérable, en vue de
faire monter les prix de vente aux acheteurs, tant en transaction interne
qu'à l'exportation. Si une telle manœuvre portait ses fruits, des
désistements étaient à craindre dans les rangs des acheteurs, qui risquaient
d'ouvrir plus grande leur porte à la vanille asiatique et de synthèse,
restreignant du même coup un peu plus les débouchés de la vanille malgache.
Les opérateurs comptaient également par cet atelier sensibiliser le grand
public à ce fleuron non seulement de l'économie mais aussi de l'identité
malgache. Ils voulaient saisir également l'occasion d'insister sur la
nécessité de poursuivre l'effort de rigueur au niveau des comités de
contrôle sur les marchés, pour dépister et écarter sans états d'âme toute
vanille immature et donc impropre à la préparation. Et enfin, ils comptent
solliciter des techniciens et experts étrangers un encadrement plus pratique
des producteurs, à travers une présence plus intensive sur le terrain, afin
de pallier toute velléité des producteurs d'exploiter prématurément leurs
jeunes plantations ou encore de surexploiter les anciennes. En bref, une
action à large spectre, pour affirmer plus que jamais le rôle vital que
jouent la SAVA et sa vanille sur l'échiquier économique régional et national
de Madagascar. Haingo M. FIDISON en collaboration avec le PAIQ Diego |
|
Une relation jusque dans l'au-delà
Symbole de puissance, de prosperité et de richesse |
|
Descendant d'une espèce indienne d'aurochs, originaire de
l'Afrique, le zébu malgache se caractérise par de longues cornes, une bosse
adipeuse au niveau du garrot, une grande extension de la peau sous le
menton. Autrefois symbole de la royauté, l'animal reste, aujourd'hui,
omniprésent aussi bien dans la vie quotidienne du Malgache, que pendant les
périodes événementielles et même dans sa vie de l'au-delà.
Le Malgache s'imprègne de la culture du zébu dès sa tendre enfance, avec les
promenades aux alentours du parc à bœufs de la famille. Puis au fil des
années, il se familiarise avec ce monde à travers les jeux (kiombiomby), les
devinettes, les "ankifidy" (jeu de choix), les contes, les "hainteny" et les
proverbes.
Le bœuf à bosse a été introduit dans la Grande ile lors des vagues de
migrations au départ de l'Afrique. Son nom provient du mot kiswahili "gnombe",
de telle sorte que dans certains de nos dialectes, on l'appelle "aombe" ou
encore "agnomby". L’histoire raconte que dans le royaume merina, il ne prit
son nom de "omby" que sous le règne de Ralambo (1575-1610). Lors d'un de ses
déplacements à Ambohidrabiby, le roi Ralambo vit des "jamoka" (bœufs) sur le
point de périr à cause de leur graisse. Il donna l'ordre à l'un de ses
esclaves d'en goûter la viande. Attiré par l'odeur de la grillade et la
saveur du "trangitrangy" ou bosse qui était "matrafotrafo" (délicieux), il
ordonna à ses hommes de rassembler ces bêtes dans un parc. Arrivés au bout
de leurs peines, ils s'exclamèrent "omby e ! omby e", ce qui voulait dire
"c'est suffisant, tout y est". Et à partir de ce moment, le nom "omby" fut
adopté. Sur les Hautes Terres centrales, contrairement aux autres régions,
on ne consomma la viande de boeuf qu'à partir de cet instant. Aujourd'hui,
la plupart des plats malgaches sont à base de viande de bœufs, tel le fameux
"kitoza" ou encore le "varanga". Considéré comme un des meilleurs morceaux
avec la bosse, depuis Ralambo, le vodihena (l'arrière-train), est destiné au
roi. Celui qui enfreint à cette règle verra sa femme et ses enfants réduits
à l'esclavage. Depuis, on réserve cette partie aux parents et aux aînés.
Le zébu représente la puissance et la prospérité. Séduits par cet aspect,
les rois en firent leur symbole. A Mahazoarivo Isandra (Fianarantsoa) se
dresse une pierre levée à cinq zébus, à l'image des cinq rois qui se sont
succédés au trône durant un siècle et demi. Les trois, tournés vers le Sud,
ont des cornes longues et des bosses élevées. Ils représentent les rois
Ralambovitaony (1710-1730), Ramasimbanonony (1730-1750) et
Andriamanalimbetany (1750-1790) qui, de par leur puissance, ont fait
prospérer le royaume d'Isandra. Le quatrième, encore orienté vers le Sud, a
des cornes et une bosse moindre, incarne Andriamanalina Il (1790-1796) dont
le règne a été marqué par un déclin. Le dernier, tourné vers le Nord,
correspond à Andriamanalina 111, qui se lia par le sang avec le roi
Andrianampoinimerina. La souveraineté perdit toute sa puissance en cette
période, aussi le cinquième zébu avait à peine des cornes et une bosse.
Andrianampoinimerina, "l'ombalahibemaso", était un grand roi puissant,
intelligent, qui voyait loin.
Mais le zébu ne reste pas seulement un symbole. Il sert de référence. Le
jeune Betsileo ou le jeune Merina mesure sa force avec celle du zébu en
pratiquant le "savika" ou le "tolon'omby". Ce sport violent et dangereux, du
genre des tauromachies, pratiqué encore de nos jours, plait énormément à la
population. Les jeunes hommes y participent surtout afin de séduire leur
bien-aimée. Les Bara, quant à eux, démontrent leur virilité à travers les
vols de bœufs.
La possession d'un grand troupeau symbolise la puissance et la richesse. Et
pour une demande en mariage, un jeune Bara doit s'amener chez l'heureuse
élue avec un zébu "Mazavaloha", lequel sera sacrifié si les négociations
aboutissent aux fiançailles.
Pour tout évènement en général, la fortune d'une famille est estimée au
nombre de bœufs abattus. Chez les Antandroy, l'élevage est plutôt
contemplatif et le troupeau n'a d'utilité que pour les funérailles.
Le Révérend Père Callet dans "l'Histoire des Rois" évoque que si les
Malgaches immolent des bœufs, c'est parce qu'ils pensent que l'ombre du mort
pousse devant lui celles des zébus, vers le lieu où vont les défunts. Tuer
des bœufs pour que leurs ombres soient emportées par le mort, c'est rendre
les honneurs d'immolation des animaux. L'ombre de la personne décédée à qui
on consacre ces cérémonies, gardera le troupeau là où se trouvent les âmes
errants c'est-à-dire à Ambondrombe (à 45 km à l'est d'Ambalavao,
Fianarantsoa). Ainsi, pour le Bara, très attaché à ses bêtes, son seul
désir, à sa mort, est d'emporter, au moins un zébu avec lui. Chez les
Antandroy, on extermine tout le troupeau du défunt pendant la veillée
mortuaire qui peut durer des semaines, voire même des mois. La tête de ces
bêtes orneront le tombeau. De même, chez les Mahafaly, têtes de zébus et "aloalo"
ornent les tombes. Les "aloalo", sculpture racontant la vie du défunt,
présentent le dessin de zébus s'il en possédait de son vivant.
Sur les Hautes Terres, on tue trois, quatre bœufs ou plus, selon la fortune
de la personne. Les cornes sont suspendues sur une longue perche que l'on
plante près du tombeau. Les gens qui passent près de ces édifices pourront
se faire une idée de la richesse du mort. La viande est distribuée à toute
la population. Durant l'enterrement, d'autres bœufs sont également abattus
pour la purification et la "prise de congé" du défunt. Et encore d'autres
tout le long de l'itinéraire du convoi funèbre. |
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Pour les Vivants et les Morts |
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Ainsi, au décès de la reine Ranavalona 1, on a immolé des
zébus pendant le passage du convoi funèbre jusqu'à Ambohimanga. Arrivées sur
les lieux, 3000 bêtes ont été encore décapitées. Si la population n'a pas
été satisfaite, la famille a intérêt à se rattraper après le deuil. C'est le
"fiefana".
Mais le plus fascinant dans la culture malgache du zébu, c'est sa valeur
spirituelle. Presque dans toute l'île, il est choisi comme animal de
sacrifice. De plus, il sert pour les cérémonies de purification. Une union
inceste sera régularisée par le "fanalana ondrana" en tuant un zébu auquel
tête et queue coupées seront placées inversement. Le rhum, qui traduit la
vicissitude de la vie, et le bœuf figurent dans tout repas de communion des
vivants et des morts. Invoqués durant le"joro", les ancêtres sont présents
et prennent part aux festivités. |
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La cuisine Malgache. |
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De nos jours, les trois repas quotidiens se composent
d'une assiette de riz accompagnée de viande et des légumes ou brédes. Chaque
région à sa spécialité culinaire. Sur les hautes terres, ont peut citer
comme plat typique le ragoût de viande de porc aux feuilles de manioc
pillées. Sur les cotes, c'est plutôt les poissons et crustacés, le plus
souvent préparés avec du lait ou noix de coco et des épices. Les achards de
légumes ou rougail de tomate et le piment sont servis à part. |
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Déguster la cuisine locale est l'une des meilleures façons
de partir à la découverte d'une région. Les bonnes tables ne manquent pas et
ne sont pas forcément les grands restaurants. Des endroits chics de la ville
où les prix sont relativement doux par rapport à la qualité des prestations
aux gargotes de la place du marché, proposent des plats à petits prix et aux
restaurants de moyen standing à la cuisine soignée. Outre la cuisine
traditionnelle classique à base de produits du pays accommodés différemment
à la façon de la maison, on peut s'offrir le luxe de faire un tour du monde
culinaire avec les spécialités françaises, italiennes, indiennes, chinoises,
vietnamiennes, etc.
Au gré de l'humeur du jour, on appréciera les plats au coco (poisson,
crevettes, crabe, poulet .. ), le cabri massalé ou rôti, le ragoût de
mouton. |
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L'artisanat démontre la richesse culturelle de Madagascar. |
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Chaque région a sa spécialité.
Antananarivo: la soie sauvage appelée "landibe" qui n'existe qu'a
Madagascar, car la larve se nourris d'une plante endémique du pays " le
tapia".
Antsirabé: pierres précieuses et semi-précieuses.
Ambalavao: le fameux papier Antaimoro.
Ampanihy: tapis mohair en poil de chèvre angora.
Ambositra: sculpture et marqueterie (art Zafimaniry)
Nosy-Be: broderie le richelieu
On trouve partout des objets travaillés à partir de la vannerie, cuir,
corne, jouets en fer blanc, pierre ornementale, vanille et épices. |
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Ne quittez pas Diego . |
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Ne quittez pas Diego sans des petites gâteries ou " voan-dalana
" pour vos proches et amis tels que bonbons coco, fruits confits, fintsa
(bananes sèches), coulis de piment, mangues ou citrons confits. Prenez le
temps de vous arrêter un moment devant les bijouteries pour admirer les
belles parures en or et pourquoi pas vous en offrir une, uniquement pour le
plaisir. |
Les traditions culturelles: |
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La circoncision. |
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Une cérémonie particulière pratiquée partout à
Madagascar pendant la saison sèche.
Le prépuce coupé est enfoui dans un morceau de banane et avalé par l'oncle
maternel. |
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Le retournement des morts ( Famadihana). |
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Pratiqué pendant la saison sèche de juin à
septembre, consiste soit à rapatrier le défunt vers le tombeau familial,
soit à exhumer le reste d'un mort pour lui offrir de nouveaux linceuls.
C'est un grand moment de liesse qui permet de réunir la famille. |
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Le culte des ancêtres. |
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Partant du principe que les morts et les
ancêtres ont le pouvoir d'aider les vivants. Les morts assurent le lien
entre les vivants et Dieu (Zanahary). Lorsque le besoin d'aide se fait
sentir on a recours à ce rituel, qui consiste àinvoquer les esprits des
défunts qui parlent à travers le possédé qui entre en transe (tromba) pour
communiquer des conseils. Cérémonie assortie de sacrifice animal et de
prières. |
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Le Tsangatsaina.(Province d'Antsiranana) |
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Fête collective célébrée tous les 5 ans par
des chants et danses accompagnés de sacrifices et prières. Consiste à ériger
un mat royal sur lequel est fixé le pavillon du peuple qui symbolise son
unité pour renforcer la monarchie. |
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Le Tsakafara. (Province d'Antsiranana) |
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Rituel célèbre chaque année à une date fixée
par le devin, et consiste à demander de l'aide et la bénédiction des
ancêtres dans l'accomplissement de certaines actions (constructions,
affaires...). |
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Le Tromba. (Province d'Antsiranana) |
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Sa durée est variable et dépend du problème à
traiter. On fait des offrandes aux esprits invoqués, qui se manifestent et
dispensent des conseils à travers la vois du possédé.. |
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Le Moraingy. (Province d'Antsiranana) |
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Spectacle populaire qui consiste en lutte
traditionnelle. Les adversaires se défient et se choisissent mutuellement
selon des codes et rituel précis. |
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Proverbes Malgaches
Le riz ( alimentation de bases des Malgaches) |
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Mitsaha-menomenona hoatra ny vary sosoa voatondraka, na ny
voangory mipaika. |
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Cesser de se plaindre, comme le riz en cuisson rajouté
d’eau froide, ou comme un hanneton qui s’est heurté quelque part. |
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Aza miantsambotsambotra toy ny vary kely an-daona. |
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Ne sautillez pas comme un peu de riz au fond du mortier.
Dominez-vous, soyez maître de vous-même. |
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Tsy nahin’ny sosoa no nitobaka, fa ny mpandoatra no
vinitra. |
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Si le riz a débordé de la marmite, ce n’est pas qu’il
l’ait voulu, mais c’est parce que celle qui le puisait était en colère. |
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Ny lainga toy ny vary aloha : mahatra-po, fa tsy mahavita
taona |
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Le mensonge est comme le premier riz : il vient à point
mais il est insuffisant. Le premier riz qui se moissonne en décembre-janvier
ne donne qu’une petite récolte. |
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Miangolangola manan-drojo ! Zara raha misy hototoina. |
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Faire le dégoûté quand on a du bon riz ! Et si vous n’en
aviez pas du tout ! |
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Mena-maso an-daoka, ka manao fatra-maina. |
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Avoir honte au sujet de la viande, et ne servir que du riz
sec. La honte n’est qu’un prétexte ; le vrai motif c’est l’égoïsme qui fait
garder les bonnes choses pour soi. |
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Tsy mahafoy vola hamidy takotra, ka manta vary. |
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Qui ne veut pas dépenser de l’argent pour acheter un
couvercle de marmite mange du riz mal cuit. |
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Be faniry, kely fila ; ny vary aloha tsy ataon’ny kamo. |
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Beaucoup de désirs, peu de courage (au travail) ; le
premier riz n’est pas cultivé par les paresseux. |
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Aza mandrao-bary ao an-trano hafa. |
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Ne ramassez pas du riz (tombé) dans la maison des autres. |
Vahaza |
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Tenim-bazaha tsy miverina indroa |
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Les paroles des Blancs ne reviennent pas une deuxième fois |
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Vahaza lany mofo, lany zavatra tsakoina |
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Un Blanc ayant épuisé son pain n'a plus rien à grignoter |
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Aza manao senegaly mahazo baiko |
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Ne fais pas comme le Sénégalais qui a reçu un ordre |
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Aza manao vahaza mody miady |
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Ne faites pas comme des Européens qui font semblant de se
battre |
L'argent |
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Ny fitiavam-bola no volombodin'ny mosavy |
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L'amour de l'argent ce sont les plumes de la queue de la
sorcellerie. |
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Ny vola toy ny vahiny : tonga anio, lasa rahampitso |
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L'argent est comme un visiteur : il arrive aujourd'hui et
demain il repart. |
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Ny be no avy, ny kely no mialoha làlana |
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La prospérité viendra, mais il faut commencer par peu de
choses. |
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Mirediredy toy ny andrian-dany harena |
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Radoter comme un noble ruiné. |
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Lany harena, lany haingo |
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Quand la fortune est perdue, la parure l'est aussi. |
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Aza manao fo milafin-karena |
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N'ayez pas le cœur conditionné par la richesse. |
La Mort et Dieu |
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Ny maty aza te-ho maro |
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Même les morts veulent être nombreux. |
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Andriamanitra tsy omen-tsiny, zanahary tsy omen-pondro fa
ny olombelona no be siasia. |
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A dieu point de blâme, au Créateur point de reproche, c'est bien d'eux-mêmes
que les hommes s'égarent. |
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Rafotsibe nita rano ka izay hahasoa taovin'Andriamanitra,
na ho rendrika, na ho tafita |
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La vieille femme traversant l'eau dit : que Dieu fasse ce qui lui semble
bon, soit elle chavire, soit elle arrive de l'autre côté. |
L'Union fait la force |
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